Née à Milan le 2 juin 1926, décédée à Rome le 4 mars 2008, Me Augusta Lagostena Bassi a obtenu une licence en droit à l’université de Gênes avec le professeur Giuliano Vassalli.

Elle a été professeure adjointe de droit pénal à l’université de Gênes de 1966 à 1970 et chargée de cours en droit de la navigation à l’université de Parme de 1971 à 1972.
De 1973 à 1975, elle travaille au cabinet du ministre au ministère de la Justice, bureau de la réforme.
Elle a été déléguée à la Conférence mondiale sur la paix à Prague en 1983 ; elle a fait partie d’une délégation de la CISL en tant qu’observatrice en Turquie lors des procès contre les syndicalistes en 1983 ; elle a fondé et a été présidente de la CNG (Coordinamento Nazionale Giuriste) ; elle a fait partie d’un Observatoire des Nations unies pour la protection des droits de l’homme ; elle a été fondatrice et membre du comité scientifique de la Foundation Cesar pour les études et recherches.

Élue députée lors de la XIIe législature, elle a été membre de la Commission de la justice de la Chambre des députés et du Conseil des autorisations de procéder : elle a en outre été coautrice de la loi contre la violence sexuelle approuvée par le Parlement en février 1996.
De 1994 à 1995, elle a été présidente de la Commission nationale pour l’égalité et l’égalité des chances entre hommes et femmes, établie à la présidence du Conseil des ministres. Elle a également été membre du Comité pour l’égalité entre les hommes et les femmes de l’Union européenne.
Elle a été membre de la délégation italienne à la Conférence mondiale des Nations unies sur la population et le développement (Le Caire 1994). Elle a été chef de délégation pour l’Italie tout au long des travaux préparatoires de la quatrième conférence mondiale des Nations unies sur les femmes, qui s’est tenue à Pékin en septembre 1995. Elle a été membre de la délégation italienne à la Conférence mondiale sur la famille (Berlin, 1995).

Toujours attentive aux problèmes des femmes, elle a été la fondatrice de : « Telefono Rosa », « Differenza Donna », « Centro contro la violenza » à Rome.
Elle a fondé et dirigé « Né più né meno », un périodique de la Commission nationale pour l’égalité et l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, publié par la présidence du Conseil des ministres ; elle a fondé et fait partie du comité directeur de la revue « Difesa pénale » ; elle a collaboré aux revues « Archivio Giuridico della Circolazione Stradale e dei Sinistri » et « Responsabilità civile e previdenza ».
Elle a été co-éditrice de la série juridique « La responsabilità civile ». Elle est l’autrice de nombreuses publications, dont : « La depenalizzazione », « La responsabilità, guida giurisprudenziale », « La R.C. per la circolazione dei veicoli a motore » ; « La liquidazione del danno » (tomo primo, Principi generali, tomo secondo, Danni a persona, tomo terzo, Danni a cose) tous publiés par Giuffrè ; « La legge è con noi » (titres : Assicurazioni, circolazione stradale, arti e professioni, navigazione da diporto, Costituzione) pour Selezione Readers Digest ; « Diritto e pratica del sinistro stradale ».

Elle a collaboré à la deuxième édition de « Pagine Rosa », un guide sur les droits des femmes (rubriques : violence, mauvais traitements et abus, accès à la justice et aide juridique) ; « Codice Donna » (rubriques : droit pénal, code pénal et code de procédure pénale), tous deux publiés par la Commission nationale pour l’égalité.
Elle est l’autrice de « L’avvocato delle donne – dodici storie di ordinaria violenza », coécrit par Emanuela Moroli, Arnoldo Mondadori Editore ; « Così è deciso », un recueil de phrases tirées du programme télévisé « Forum » diffusé sur Rete4 pour résoudre les problèmes juridiques quotidiens, Sperling & Kupfer Editori ; « Il Manuale dei diritti e doveri del giovane cittadino », Children’s Divisio, Arnoldo Mondadori Editore.
De 1998 à 2008, Me Lagostena Bassi a assisté le juge Santi Licheri dans la résolution de cas d’arbitrage dans le cadre du programme télévisé « Forum ».